Notre CEO, Patrice Choffat, cité par la Tribune de Genève.
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Pour devenir propriétaire sans sacrifier votre retraite, soyez prévoyants!
De plus en plus de Suisses mobilisent leurs 2e et 3e piliers pour financer leur résidence principale, mais sans planifier le remboursement de leurs avoirs de prévoyance.
Lors de l’achat de sa résidence principale, et pour éviter des «trous dans la raquette» à la retraite, il est recommandé de souscrire à un 3e pilier dès le premier franc gagné.
En bref:
- Les fonds de prévoyance constituent la principale source de financement pour l’achat immobilier en Suisse.
- La majorité des propriétaires néglige d’établir un plan de remboursement des avoirs prélevés.
- Le risque est grand de se retrouver en difficulté financière à l’âge de la retraite.
- Sur les 85% de personnes qui financent leur logement à usage propre par un crédit hypothécaire, plus de deux tiers ont dû mobiliser des fonds supplémentaires. C’est ce qu’indique une récente enquête menée par la banque Raiffeisen avec la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW). Elle a été réalisée auprès de 1151 Suisses âgés de 18 à 79 ans.
Les capitaux de prévoyance viennent en tête des moyens utilisés pour financer les 20% de fonds propres requis par les banques. La moitié de ces 20% peut provenir du 2e pilier. L’autre doit être financée par de l’épargne privée (les avoirs du pilier 3a par exemple). Nombreux sont ceux qui privilégient le retrait des capitaux à leur mise en gage. En revanche, ils sont une poignée (25%) à mettre en œuvre un plan de remboursement, quitte à créer «une faille» dans leur patrimoine prévoyance.
Les citations de Patrice Choffat
D’où l’importance capitale, insiste Patrice Choffat, directeur général de la plateforme de courtage immobilier Bestag, de «souscrire à un 3e pilier dès le premier franc gagné.» Et cela, même si l’avantage fiscal de cette forme d’épargne n’est pas au rendez-vous au tout début d’une carrière professionnelle. Car, développe le responsable, ce capital accumulé «facilitera l’acquisition d’un bien relativement jeune, entre 30 et 40 ans, ce qui forcera les acheteurs à l’épargne pour rembourser une partie de l’hypothèque contractée dans le cadre de l’EPL. Du cash qui devient illiquide, certes, mais dont le rendement sera souvent supérieur à celui obtenu par les caisses de pension et de gérants du 3e pilier.»
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Sans oublier que, rappelle Patrice Choffat, «investir dans l’immobilier présente non seulement l’avantage de bénéficier d’un fort effet de levier, mais aussi une défense solide contre l’inflation. Acheter, c’est prévoir.»
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Le patron de Bestag conclut: «Si les propriétaires étaient des fourmis et non des cigales, s’ils remboursaient les avoirs libérés dans le cadre de la prévoyance, ils n’encourraient pas le risque de devoir vendre leur bien à la retraite. La vraie question n’est pas de choisir entre propriété et prévoyance, mais entre les perspectives de rendements de chacune des parties d’une équation dont les variables inconnues sont l’évolution des marchés. Ceux de l’immobilier ont été régulièrement bons depuis des décennies, et devraient continuer à l’être, les prix continuant à augmenter sous l’effet de la pression démographique et du rythme lent de la production de logements neufs"